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21 octobre 2009

Hommes, Part Two Le soir, les soirs d’Eté, de

Hommes, Part Two

Le soir, les soirs d’Eté, de Printemps, d’automne nous nous retrouvions, le long de la route, entre fossés d’orties et herbes fraîches, sur de ronds talus pour nos corps allongés…..Nous rêvions dans les étoiles, ces deux garçons étaient plus âgés que moi, de quelque mois pour l’un, de deux années pour l’aîné…

Ensemble, nous passions beaucoup de notre temps, à la pêche, à la chasse, les hommes de leurs familles, oncles, cousins, parents, etc. étaient de redoutables chasseurs et pêcheurs, ramasseurs de champignons, etc.…  davantage braconniers qu’autre choses. La forêt, les champs, les ruisseaux, les rivières, n’avaient aucun secret pour eux, par rapport à tout ce que la nature peut (pouvait) offrir à l’Homme. J’ai appris là, avec ces garçons, ce que vie sauvage signifie…..apprendre à nager, apprendre à guetter, apprendre à capturer, à tuer, à neutraliser un animal, les plantes et leurs propriétés, à monter à la cime des arbres, à dévaler dans les éboulis, les ravins….les poubelles sauvages d’alors, s’aventurer dans les tunnels, etc., tout de manière empirique, de la transmission générationnelle, aucun livre, aucun enseignement au sens pédagogie du terme…Nous passions des journées entières, bien avant le lever du soleil, jusqu’à après la nuit tombée, dans l’eau jusqu’à la taille pour pêcher, naviguer, construire, explorer, vivre, exister. J’ai souffert durant des années de douleurs articulaires lié à ce traitement dans différentes ambiances humides. Je n’ai de souvenir d’enfance que de pieds dans des chaussures mouillées, de pantalons troués, de chemises et de pulls déchirés par les buissons, les ronces, les taillis, les fossés remplis d’eau, les incessantes pluies d’alors d’automne, de printemps, Ma mère était exaspérée de ces aventures…., J’aimais tellement la suivre, lorsqu’elle était disponible, la suivre dans le Jardin, étendre le linge, nourrir les lapins, les poules, les canards…enrichir le jardin, étendre la linge après l’avoir longuement lavé à la main, après le passage en lessiveuses, sur la flamme, longuement rincé à l’eau froide, à faire les confitures, estourbir les lapins, égorger les poulets, les plumer, les dépecer, les vider dans la buanderie, avec ces odeurs de vapeurs chaudes pour plumer et tous ces préparatifs, entre escapades buissonnières, vers mes amis….Je revenais toujours de mes longues journées avec des gibecières remplies de poissons, d’oiseaux morts qui remplissaient un bac dédié dans le réfrigérateur.

Bref, les soirs de Belles journées, fraiches et/ou chaudes, nous nous retrouvions, tous les trois, dans ce doux talus  bordant le chemin, la tête chacun dans les Etoiles, les Corps proches, dans nos détentes physiques, en prolongements de nos journées aventurières…..Nous jouions parfois à des corps à corps bagarreurs, garnis de rires…..de chatouilles et de cris.

Un soir Francis, l’ainé des frères a été un peu plus loin, en effleurant mon ventre, mon sexe, avec attention et délicatesse….suscitant inconsciemment, une réponse accueillante de tout mon Corps, associée à une réponse implicite, sous formes d’encouragements, à aller plus loin….d’ondulations, d’apaisements…..Rapidement, les vêtements se sont défaits, les doigts de Francis venant chercher puis trouver mon sexe…..

Se sont alors éveillés en moi, des troubles intenses, vertiges et émois seulement rencontrés, de la sorte, lors d’attouchements enfantins, dans mon lit d’enfant, avec une autre petite fille que ma mère avait posée là, à mon côté, tête-bêche dans le lit…pour une sieste, abandonnés seul dans la chambre…et un clair obscur. Je me souviens très bien avoir recouvert le lit de bois blanc , ce lit d‘enfant aux hauts parois du drap blanc superflu, dans l’étouffante chaleur d’été. Nos corps enfantins s’étaient alors livrés à des caresses naïves, pour les premières et plus fantastiques découvertes de Mon Corps et de celui, étranger de cette enfant de mon age…..Je me souviens parfaitement avoir glissé mes doigts dans cette fente gonflée, étonné des doigts chatouilleux de cette compagne de hasard dans l’été, doigts tout aussi curieux que les miens, à mon ventre et à mon sexe éveillant de bien surprenants effets troublants, encourageant alors mes doigts, mon visage, à la découverte partagée... Nos anus aussi ont fait l’objet d’investigations des plus hasardeuses et tout aussi étonnantes…Le drap s’est brusquement envolé et la séparation tout aussi surprenante…

Passons,

Lentement et longuement, abandonnés aux Etoiles, la main et les doigts assurés de Francis trouvaient de quoi faire bouillir mon bas ventre de quelques gestes et pressions bien contrôlées….. Plus âgé il connaissait son Corps, auquel il m’a assez rapidement guidé en quelques soirs, faisant naître en moi, des envies nouvelles, soir après soir….. Son frère (Cf. la Mort aux Rats) restait toujours à l’écart, de ces moments intimes-là, pressentant des Dimensions secrètes qui devaient émaner de nos corps, le maintenant à l’écart assez naturellement…..Puis nos bouches parfois se joignaient…..j’aimais tellement sa main, ses doigts, mes érections et chacune de ses attentions, toujours pleines d’intentions fortes, assurées, et sensibles, ne forçant rien, invitant juste à... Ces moments inoubliables ou ses doigts cherchaient puis trouvaient ma ceinture, doucement, longuement, ses doigts, ses mains trouvaient ma peau, mon ventre, écartaient les vêtements, pour parfois presque me dévêtir pour se toucher vraiment…..pleinement ; dans le contact langoureux de nos Corps pleins de nos journées sauvages, préparant déjà les suivantes, dans nos souffles mêlés….Quelques étés passèrent ainsi…

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Commentaires
H
Votre REgard sur ces écrits <br /> <br /> sur leurs Dimensions, <br /> <br /> m'Inspirent......<br /> <br /> et me guident<br /> <br /> à Vous offrir,<br /> <br /> d'Autres Parfums........<br /> <br /> Peut-être plus Rabelaisiens....<br /> <br /> Progressivement<br /> <br /> suivant <br /> <br /> les <br /> <br /> Echos Ex-Primés,<br /> <br /> que Vous Nous en offrirez......<br /> <br /> Très Chère....<br /> <br /> Baudelaire est ma Lecture<br /> <br /> Favorite <br /> <br /> Faite <br /> <br /> à Céleste,<br /> <br /> lorsque Captive, <br /> <br /> son Corps et son Âme<br /> <br /> se mettent <br /> <br /> en <br /> <br /> Mode "Ecoute"....
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V
récit des "amours enfantines" pour reprendre les vers baudelairiens...Votre prose est Enchantement des sens en Eveil.
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H
Et vous saurais gré<br /> <br /> Longtemps<br /> <br /> et dès à Présent<br /> <br /> De cette incitation,<br /> <br /> sous forme d'invitation<br /> <br /> personnelle......<br /> <br /> à Venir là, ainsi écrire et décrire,<br /> <br /> Ces Paysages<br /> <br /> intimes et personnels.....<br /> <br /> Que vous avez et que vous <br /> <br /> engendrez...<br /> <br /> générez,<br /> <br /> de cette Féconde et Fertile féminité.....<br /> <br /> suscitant<br /> <br /> le Désir<br /> <br /> d'une telle Maïeutique<br /> <br /> à défaut d'un <br /> <br /> accouchement.....<br /> <br /> onaniste<br /> <br /> Je retrouve là, <br /> <br /> la métaphore<br /> <br /> esthétique de,<br /> <br /> l'illustration choisie de et par Céleste...<br /> <br /> http://hasardeux.canalblog.com/archives/2009/10/19/15488748.html<br /> <br /> qui me transporte en des<br /> <br /> Matrices <br /> <br /> enfantines<br /> <br /> et <br /> <br /> de découvertes<br /> <br /> insulaires,<br /> <br /> Solitaires.....<br /> <br /> et comme,<br /> <br /> au bord d'Une Rivière,<br /> <br /> Dans des Galets <br /> <br /> Polis <br /> <br /> par l'Eternité d'Être et d'Exister....<br /> <br /> d'Amont en Aval..<br /> <br /> Pour De-Venir....
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C
Touchée de ce récit,vos mots m'inspirent images et odeurs de nature, la terre, l'eau des ruisseaux, le sable, le soleil, la mousse des arbres, cette odeur que j'adore, me rappelle des balades eb foret avec mes parents...me rappellent aussi l'odeur des chamignons frais cueillis, en automne...me rappellent encore, vos animaux morts chassés, l'odeur et les couleurs des faisans que mon oncle nous rapportait de ses chasses..Les plumes mordorées, colorées bleutées...l'odeur du gibier...une atmosphère particulière, de la nature.Que vous me rappellez grace à vos mots.<br /> Puis, les sexes découverts de votre enfance, me rappelle aussi ma première découverte du "zizi", avec un garçon que ma mère gardait..."si tu me montres ta zézette", je te montre la mienne...juste quelques regards, quelques palpations, alors que vous, expérimentiez plus loin avant parmi multitudes de caresses expérimentales et innocentes.<br /> Et puis cette coplicité avec Francis, alors que vous ne classifiez pas les plaisirs corporels par "sexe", mais par "plaisirs"...le plaisir, peu importe, fille ou garçon...j'avoue ne jamais avoir connu cette expérience(avec filles, j'entend)<br /> Merci pour ce partage, de votre vécu et émotions, je sais qu'ils vont sont chers...<br /> A bientot.
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